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Présentation

  • : Les machines du fantasmagore
  • : Présentation d'attractions de pré-cinéma, du XVIIe siècle à nos jours : optique, lanterne magique, image animée, théâtre, ombres chinoises, cinématographe ancien, photo en relief, 3D
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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 18:30

De l'image fixe à l'image animée

 

De la boîte à perspective du siècle des Lumières aux prémices du dessin animé, Perforons la musique présentera trois de ses plus emblématiques machines de pré-cinéma:

 

Jeudi 20 novembre 2014 à 18 h
à la Médiathèque José Cabanis à Toulouse

 pour l'inauguration de l'exposition

"Du cinéma autrement, 50 ans de cinémathèque à Toulouse"


Par les hublots magiques de la boîte d'optique de colporteur s'illumineront capitales lointaines, palais fantastiques et grands événements du royaume ; les images du multi-thaumatrope illustreront la théorie de la persistance rétinienne et les premières décompositions du mouvement ; enfin l'ombrocinema déroulera son cortèrge de silhouettes dans un hommage poétique et saccadé aux artisans des premiers films muets.

 

thaumatrope détail

 

L'exposition "Du cinéma autrement, 50 ans de cinémathèque à Toulouse"

se tiendra à la médiathèque José Cabanis à Toulouse du 20 novembre 2014 au 15 mars 2015.

 

Retrouvez les photos de nos animations sur http://www.flickr.com/photos/perforons_la_musique/


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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 15:50

affiche JEP 2014.web

 

Le colporteur d'images montrera la boîte d'optique, les anamorphoses, le stereodiorama et animera le photosilhouette

lors des Journées européennes du patrimoine 2014

au Château de Flaugergues à Montpellier 

à l'occasion de l'exposition "Le monde en perspective"

Vues et récréations d'optique au siècle des Lumières

organisé par l'Université de Montpellier (BIU), le château de Flaugergues et des collections privées.

 

Les animations au Château de Flaugergues auront lieu :

. le samedi 20 septembre de 10h à 18h, nocturne de 20h à 22h

. et le dimanche de 10h à 18 h 30.

 

L'exposition "Le Monde en perspective" se poursuit jusqu’au 31 octobre sur deux sites

Château de Flaugergues, 1744, avenue Albert Einstein, 34000 Montpellier

 Bibliothèque universitaire de Droit - Économie - Gestion, 60, rue des États Généraux, 34000 Montpellier, du lundi au vendredi de 8h à 19h ; les samedis de 9h à 17h



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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 19:16
en AVANT PREMIERE

Les Machines du Fantasmagore

présentent
 
portrait-carte-visite.bon-gratuit.web.JPG
 
De la Silhouette à la Photographie...
 
partager son portrait comme au temps des Lumières !

Rendez-vous avec cette invitation

Dimanche 27 avril 2014 de 10 h à 17 h

à Villeneuve Tolosane
 durant la 5e bourse au matériel photo/cinéma
Espace Marcel Pagnol, 83 bd des Ecoles
(entrée gratuite)

Pour voir les silhouettes réalisées lors de la performance du 27 avril 2014, rendez-vous sur :
Le photosilhouette est visible ici

 
En savoir plus
 
Le portrait "à la silhouette" est une récréation familiale ancienne : il suffit d'une bougie pour projeter son ombre sur le mur et d'un peu d'habileté pour en suivre le contour. Mais pour obtenir un véritable portrait, le recours à l'artiste s'avère indispensable. La peinture ou le dessin est toujours une oeuvre unique dont la ressemblance dépend du talent du peintre et dont le coût la réserve à une élite.
 
En 1783 intervient la première tentative de mécanisation du portrait. Jean-Gaspard Lavater invente une "machine sûre et commode pour tirer les silhouettes". L'ombre de la personne à silhouetter est projetée sur une feuille de papier fin et huilé dont l'exécutant n'a plus qu'à tracer le contour. Le succès est considérable et la meilleure société se presse dans son atelier.
 
Deux ans plus tard, le portraitiste Gilles-Louis Chrétien perfectionne la réalisation du profil en adaptant un viseur et un pantographe à la machine de Lavater. L'esquisse grandeur nature est réduite puis gravée en série. Le client se voit proposer son portrait au physionotrace, parfois coloré au pastel, une douzaine de gravures au format réduit, et la plaque matrice pour des tirages ultérieurs.
 
Très ressemblants, vite réalisés, d'un format proche de la miniature donc facile à transporter, ces portraits d'un coût modique sont destinés à être distribués aux parents et connaissances, tout comme le seront plus tard les cartes de visite photographiques. Des milliers de profils sont ainsi diffusés, qui constituent une galerie de portraits -personnages célèbres ou anonymes- constitutifs de la société française de la fin du XVIIIe au début du XIXe siècle.
 
Aujourd'hui, les Machines du Fantasmagore vous proposent de renouer avec l'esprit de ces pionniers en offrant à votre silhouette, de façon ludique et anonyme, un voyage dans votre espace... à travers les réseaux sociaux.
 
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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 17:19

 PHOTOSYLHOUETTE.2014-gif

De la silhouette au physionotrace...
 
En 2014, revivez le temps des précurseurs de la photographie,
des montreurs d'optique et des images lumineuses...
 
Découvrez notre nouvelle création : le Photo-silhouette 
 
et retrouvez toutes les machines de l'histoire du pré-cinéma
au cours de nos animations et sur ce site 
 
Nous souhaitons vous retrouver nombreux
tout au long de cette année riche en événements.
A très bientôt
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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 10:29

Crée par le magicien Paul Philidor -ou Paul de Philipsthal- à la fin du 18e siècle, la fantasmagorie est un spectacle optique dont le nom reste associé au célèbre physicien aéronaute Etienne Gaspard Robertson. Présenté à Paris dès 1798, d’abord au pavillon de l’Echiquier, puis au couvent des Capucines près de la place Vendôme, son succès fut retentissant. L'apparition de figures lumineuses macabres ou diaboliques constituait une nouveauté et la foule se pressait à la rencontre des spectres...

 

fantasmagorie.JPGplaque de fantasmagorie, fin 18e s. (coll. part.)

 

Un spectacle de peur

Introduit dans une salle obscure, le public avide d’émotions fortes était plongé dans une ambiance sonore terrifiante, assailli par des figures démoniaques, des fantômes sanglants, des squelettes gesticulants. Une iconographie historique et mythologique complétait ce répertoire, tout comme les portraits contemporains des grands acteurs de la révolution française -de Bonaparte à Robespierre-, parfois ressuscités sous forme de figures mouvantes projetées sur le fragile écran de fumée échappé d’une urne funéraire. Un spectacle délibérément macabre pour un public parisien contemporain des débordements de la Terreur révolutionnaire et de la littérature romantique et gothique. L’une des pièces maîtresse de ce répertoire n’était rien moins que la Nonne sanglante.

 

fantomes.JPG

plaque de fantasmagorie à défilement, fin 18e s. (coll. part.)

 

Les vues de fantasmagorie

On voit donc que les plaques de fantasmagorie Illustrent des sujets effrayants : démons, squelettes, fantômes. Certaines sont animés : le squelette creuse sa tombe, les yeux du démon bougent, la machoire est articulée…

 

crane.JPG

plaque de fantasmagorie articulée (coll. pariculière.)

 

Tous les sujets sont peints sur des plaques de verre encadrées de bois destinées à la projection, éventuellement dotées d’éléments en laiton articulés. Les fonds sont entièrement peints en noir pour isoler le personnage et lui permettre de « flotter » lors de la projection.

En effet, la particularité de la fantasmagorie par rapport au spectacle de lanterne magique traditionnelle réside dans la pratique de la rétroprojection sur un écran translucide qui dissimule le projecteur aux yeux du spectateur : les sujets semblent surgir du néant, face au public médusé par ce sortilège.

 

Le fantascope

L’appareil de projection utilisé en fantasmagorie est à la fois une lanterne magique et un mégascope. Le projecteur est situé non pas devant mais derrière l’écran, dans un espace ou opère librement le projectionniste. Mobile sur ses roues, l’appareil peut varier sa distance de projection à l’écran, ce qui permet d’agrandir ou rapetisser le sujet à volonté et donc de simuler son déplacement vers le public. La partie mégascope de l’appareil permet en outre la projection des corps opaques : parmi d’autres trésors, il reste ainsi dans les collections du musée des arts et métiers un fort joli squelette articulé de manière à soulever le couvercle de son tombeau...

 

Un spectacle banalisé

Au début du 19e siècle, la fantasmagorie se répand dans toute l’Europe, de Londres à Madrid, en Russie, et jusqu’en Amérique. Devenue une attraction populaire, elle intègre le programme des magiciens et physiciens itinérants, puis fait figure d’intermède sur les scènes des théâtres de province, de plus en plus souvent complétée par la projection de vues en fondu enchaîné et de chromatropes aux effets lumineux psychédéliques.

 

monstre.JPG

plaque de fantasmagorie à double effet, 19e s.(coll. part.)


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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 10:20

affiche-7-merveille-du-monde.jpg

 

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 11:48


vue d'optique eglise jour nuit

 

Très belle année lumineuse

avec les Machines du fantasmagore

(extrait du programme des vues du théâtre optique forain)

Le Colporteur d'Images

 

 

 

 

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 17:47

Du diorama de Daguerre à la photo 3D, toutes les inventions lumineuses du spectacle optique au 19e siècle sont mises en lumière dans le stereo-diorama.

 

De la gravure à la photographie, du noir et blanc à la couleur, de l'effet de perspective à la vision en relief, les techniques évoluent vers plus de réalisme sans perdre le mystère et la beauté des jeux de lumière qui marquèrent le siècle des décors de théatre, des panoramas, des dioramas et de la photographie.

 

stereodiorama

venise carlo ponti nuit

Venise, le grand canal, effet de nuit. Photographie peinte et éclairée au verso.

stereodiorama toastPhotographie stereoscopique sur papier albuminé. Scène pittoresque du second Empire.

venise carlo ponti

Photographie de Carlo Ponti pour megaletoscope et aletoscope c. 1860. Venise, le grand canal.

stereodiorama spectateurs

venise polyorama panoptique nuit

  Lithographie pour polyorama panoptique de Pierre Henri Armand Lefort c.1849. Venise, place St-Marc, effet de nuit

polyorama.jpg

 

Le stereodiorama est une création largement inspirée des multistéréoscopes utilisés dès le milieu du 19éme siècle et jusqu'aux années 20 par les forains qui exploitaient la vision en relief sur les foires et kermesses. Cette attraction, un temps sensationnelle, fut détronée par le cinéma qui emporta tous les suffrages du public dès son apparition.


Comme avant eux les orgues et les chevaux de bois, les stéréoscopes forains furent voués à la destruction. Très peu d'exemplaires ont résisté à cet autodafé si bien que les machines visibles du public sont extrêmement rares et souvent conservées dans des musées ou des collections particulières.


La découverte chez un brocanteur de six  paires d'œilletons issus d'une de ces machine nous a donné l'idée de fabriquer notre Stereodiorama afin de faire redécouvrir au public les plaisirs de la vision stéréoscopique. Notre but était de faire une machine extrêmement attractive, polyvalente et facile à transporter et à mettre en œuvre.


Nous avons opté pour une forme octogonale, prenant l'aspect d'un kiosque, de manière à ce que huit spectateurs puissent découvrir en même temps les différentes vues proposées. Les huit panneaux sont liés par des montant articulés qui facilitent le montage et donnent la souplesse à l'ensemble, permettant aussi, en fonction des lieux, une présentation linéaire.


Six panneaux sont équipés chacun d'une paire d'œilletons en laiton équipés de lentilles qui permet la vision en relief et en couleur de vues stéréoscopiques originales transparentes des années 1860 à 1880. Les deux autres panneaux sont munis d'une lentille légèrement grossissante, comme celle des boites d'optique : l'un présente une vue de diorama, l'autre une photographie de magalétoscope.


Eclairées progressivement par réflexion puis par transparence, toutes ces images illustrent l'effet "dioramique", c'est à dire le passage progressif du jour à la nuit. Un système DMX commande les seize mini lampes qui éclairent alternativement les effets jour/nuit, rendant cet ensemble entièrement autonome lors des présentations.

 

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 13:35

stereo scientifique 

 

Lorsque Sir Charles Wheastone construisit en 1832 son premier stéréoscope à miroir, il était sans doute loin d’imaginer que son invention –bientôt abandonnée au profit d’appareils à prismes moins encombrants- lui survivrait pour une application alors insoupçonnable : la cartographie à partir de prises de vues aériennes.

 

Conçu pour visualiser des images de grande taille, l’appareil imaginé par Wheastone permet dans une version améliorée, enrichie de deux miroirs et d’une jumelle pour l’agrandissement, l’étude en relief des photographies aériennes du territoire réalisés par l’Institut Géographique National (IGN), qui diffuse les clichés nécessaires, en noir et blanc ou en couleur au format 24 x 24 cm.

 

Les prises de vues sont réalisées au cours de campagnes photographiques par le Services des Activités Aériennes de l’IGN basé à Creil, qui dispose à cet effet de quatre avions de type Beechcraft réputés pour leur stabilité.

 

Une fois le plan de vol établi, l’avion -équipé d’un système de prise de vue- survole la région de façon à obtenir le quadrillage photographique du sol avec un chevauchement partiel des images. Ainsi, sur deux clichés successifs, les éléments du paysage présentent-t-ils des disparités d’orientation dues à la différence d’angle de vue.

 

Lorsque le couple de photographies est disposé horizontalement sous le stéréoscope, chaque image, adressée respectivement à l’œil droit et à l’œil gauche, est réfléchie successivement dans les deux miroirs de l’appareil avant de traverser les lentilles grossissantes de la jumelle.

 

Une image virtuelle centrale au relief saisissant se forme face au spectateur qui est alors invité à parcourir, tel un oiseau, l’immensité du paysage qui s’offre à sa vue : ravins étourdissants, pics enneigés, ou au contraire architecture urbaine, selon le lieu choisi pour l’exposition. En effet, il est coutume d’offrir au spectateur le survol de sa localité afin que chacun puisse y reconnaître ses emplacements familiers, dont les campagnes photographiques ont accompagné l’évolution, bien avant la vulgarisation des images satellites et de l’arrivée d’Internet…

 

stereo aerien

 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 16:46

 

Le stéréoscope ? « C’est un instrument égoïste, car il ne sert de distraction qu’à une seule personne à la fois », s’exclamait Marc-Antoine Gaudin dans « La Lumière » du 2 janvier 1858. Le futur rédacteur en chef du journal dédié à la photographie naissante n’aurait-il pas sous-estimé l’un des attraits de la photographie artistique en relief ?

 

stereoscope rouge

 

Loin de la préciosité d’une distraction de salon, la borne foraine présentée lors de nos expositions de Jeux d’Optique est une attraction populaire. Le rouge de sa tôle attire le regard. Sa plaque émaillée retient l’attention : promesse offerte en toutes lettres d’une série de vues « intéressantes ». Le prix n’est pas un obstacle : aujourd’hui le spectacle est gratuit !

 

Un regard furtif en direction des optiques et la vue plonge à travers les colonnades de l’Alhambra de Grenade. La perspective est saisissante ; on admire la technique du relief. Appuyons timidement sur le bouton poussoir ; la vue change, une procession apparaît : la fumée de l’encens semble flotter dans l’air… Le rythme est pris et les couples de vues cartonnées défilent…

 

stereoscope

 

Les yeux rivés aux oculaires de la visionneuse, l’observateur étonné savoure à son rythme le pittoresque des sujets, l’audace des prises de vue, la finesse des détails. Chacun attend son tour, la frustration s’installe chez les suivants dont la file s’allonge dans l’attente du plaisir de la découverte.

 

Cette attraction de comptoir destinée aux soldats équipait les cafés et lieux de plaisir installés en arrière du front pendant la guerre de 14. Dernier réconfort du soldat avant l’assaut, les merveilles du vaste monde y alternent avec les plastiques remarquables de baigneuses d’un autre siècle et de beautés peu farouches. Leur regard albuminé nous invite à rejoindre leur intimité ; elles semblent si proches… A travers les optiques de la visionneuse, leurs attraits de papier restent pourtant inaccessibles au voyeur qui s’en délecte.

 

stereoscope forain

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